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Question aux 6 nominé·es du Prix Jules Rimet 2020. Épisode 3


ÊTES-VOUS PRATIQUANT·E OU PASSIONNÉ·E PAR UNE DISCIPLINE SPORTIVE ? EN PÉRIODE D'ÉCRITURE AUSSI ?

Alain Freudiger auteur de Le mauvais génie (Une vie de Matti NykÄnen). Éditions La Braconnière

Je pratique la natation en simple amateur, mais selon moi, elle s'accorde très bien avec l'écriture. D'abord parce que ses mouvements, amples, sont à l'opposé des mouvements restreints du corps dans l'écriture. Elle est donc complémentaire. Et ensuite parce que, pendant que je nage, il m'arrive souvent de trouver des pistes ou des idées, ou alors de dénouer des blocages qui peuvent apparaître dans la pratique littéraire. C'est donc aussi un prolongement de l'écriture. En ce qui concerne la passion pour une discipline, c'est toujours le football qui m'intéresse le plus, surtout les compétitions internationales, et je ne manque jamais de suivre une Coupe du Monde ou un Eurofoot. Sinon, je me prends aussi par intermittence de passion pour le ski, le tennis. Ou le volleyball - que j'ai beaucoup pratiqué dans ma jeunesse


Judith Perrignon autrice de L'Insoumis.

Éditions Grasset

J'ai commencé le karaté il y a une quinzaine d'année. J'ai eu la chance de tomber dans un club humainement exceptionnel du 10ème arrondissement de Paris, parce qu'entrainé par un Senseï exceptionnel dont j'ai envie de dire le nom, Yves Jamet. Jamais je n'oublierai la sensation des premiers coups de pieds et coups de poing que j'ai donnés, nuls techniquement, mais une telle révolution dans mon corps. Jamais je n'oublierai le soir où des années plus tard, j'ai décroché ma ceinture noire, mon premier dan. Encore une révolution ! Cette sensation de ne combattre que soi-même et ses peurs, d'y arriver un peu. Je crois que de toutes les récompenses que la vie peut offrir, ce sera toujours la plus forte. J'ai d'ailleurs fini le livre sur Ali, par l'évocation de la peur, de sa victoire sur la peur, je crois que ces mots me sont venus de ma propre expérience, même si tout nous sépare. Je continue de m'entraîner, je préparais le 3ème dan quand le Covid nous a fermé la porte du dojo. On est allés s'entraîner dans les bois.


Dario Levantino auteur de De rien ni de personne.

Editions Payot & Rivages

Le sport et la littérature entretiennent une relation étrange chez moi : le sport s’avère nécessaire pour mon écriture. En fait, avant de m’atteler à l’écriture d’un roman, je dois avoir une idée globale de l’intrigue et mon imagination fait le reste en déambulant dans la ville sur mon vélo avec de la musique à fond dans les écouteurs. C’est mon processus de création, c’est de cette façon que j’imagine les histoires que j’écris.


Pierre Boisson traducteur de Le triple champion dévoile ses secrets. Gabriel Garcia Marquez.

Éditions So Lonely & Marabout

J'ai toujours fait beaucoup de vélo - tous les étés je pars avec mon père et mes frères monter des cols, dans lesquels on s'entretue. Après une journée d'écriture, je fais en général un tour de vélo ou je vais courir : au pire, c'est une très bonne façon d'expulser la frustration, au mieux d'éclaircir ses idées.


Marc Nexon auteur de La traversée de Pyongyang. Éditions Grasset

Je cours régulièrement. Et davantage lorsque j’écris. Une séance de jogging m’apporte toujours une nouvelle idée, m’aide à surmonter un point de blocage ou me suggère une audace. Mais ça ne se passe jamais avant 30’ de course...


Jerôme Hallier auteur de Briller pour les vivants. Éditions Flammarion

Plus jeune, je pratiquais le football et le tennis, maintenant j’essaye de courir ou de nager le week-end, en période d’écriture ou non. Je reste passionné de foot et supporter du stade Malherbe Caen.



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