Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère
Lauréate du Prix Jules Rimet 2024
Lauréate du Prix Jules Rimet 2024
Un mot d'Andrea Marcolongo, lauréate du Prix Jules-Rimet Sport&Littérature 2024
C’est avec émerveillement, qu’hier soir, j’ai appris que j'étais l’heureuse lauréate de la treizième édition du prix Jules Rimet. Je ne suis pas une sportive ni une spécialiste du sport, je n’ai jamais décroché de médailles et mon palmarès sportif est tout à fait oubliable. Je ne suis qu’une écrivaine, italienne de naissance et française d’adoption, helléniste de formation et grande amoureuse de la Grèce, qui, un jour, a ressenti le besoin de comprendre pourquoi on court - aujourd’hui comme lors du premier marathon de l’histoire il y a 2500 ans - et d’où vient ce plaisir certainement fou mais si épique de se sentir vivant dans l’effort physique. En 2021, je me suis donc lancée un double défi: courir mon premier marathon - d’Athènes évidemment -, et en faire un livre. Je n’aurais jamais imaginé que ma course littéraire m’amènerait un soir de novembre jusqu’au spectaculaire Trinquet de la Cavalerie pour recevoir des mains du jury ce prix prestigieux qui vise à utiliser le sport comme un moyen de s’ouvrir à la culture. Rien de plus philosophique: pour les Grecs le sport était avant tout une volonté culturelle et l’un ne pouvait pas exister sans l’autre, des muscles bien entraînés allant de pair avec des pensées agiles et en bonne santé. Je suis donc ravie d’avoir reçu ce prix dont la sensibilité, inspirée par l’œuvre de Jules Rimet, est très proche de mon écriture.
Merci au jury, à son président (et jadis grand marathonien) Denis Jeambar, au président de l’Association Jules Rimet Sport & Culture et à toutes celles et tous ceux qui font vibrer ce prix et la mémoire de Jules Rimet.
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​Un mot de Denis Jeambar
Président du Jury du Prix Jules-Rimet Sport&Littérature 2024
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«C'est un grand agrément que la diversité:
Nous sommes bien comme nous sommes,
Donnez le même esprit aux hommes,
Vous ôtez tout sel de la société.
L'ennui naquit un jour de l'uniformité"
Antoine Houdard de la Motte, dramaturge libre d'esprit et féministe qui connut quelque renommée à la croisée des XVIIème et XVIIIème siècles, eut sans doute pris grand plaisir à assister à la treizième réunion du jury du prix Jules Rimet. Il y aurait applaudi la diversité de ses membres, la vivacité des points de vue exprimés et ne s'y serait pas un instant ennuyé. L'uniformité, en effet, n'est pas la règle de cette assemblée. Jurés d'horizons multiples, championnes et champions consacrés dans des disciplines différentes, écrivains électrons libres, journalistes ou essayistes sans a priori, tous amoureux du sport et de la littérature, chacune et chacun défendant avec sérieux le livre qui l'a séduit mais débattant avec vivacité et humour, sans tomber dans des algarades inutiles. Oui, Monsieur Houdard de la Motte aurait donné quitus à ce salon littéraire, lui qui en fréquenta beaucoup à son époque et y brilla en ranimant avec courtoisie la querelle des Anciens et des Modernes dont il prit le parti.
L'académicien qu'il fut aurait goûté le sel de nos débats et sans aucun doute aurait applaudi à leur issue: la remise du Prix Jules Rimet 2024 à Andréa Marcolongo pour "Courir. De Marathon à Athènes, les ailes aux pieds" (Editions Gallimard). Comment passer presque d'un jour à l'autre de l'immobilité qu'imposait à cette autrice la rédaction d'ouvrages sur l'Antiquité à ces courses quotidiennes, souvent matinales à travers Paris, parfois fastidieuses par la répétition qu'impose un entraînement régulier, décourageantes quand les pieds sont encore de plomb et le souffle si court que l'on redoute de voir son cœur mourir de suffocation? Il y faut un peu d'égarement mais une certitude nouvelle naît quand, les kilomètres s'accumulant, on découvre son corps et son être. Le marathon est d'abord un voyage intérieur, une expédition intime au plus profond de soi.
C'est dans cette aventure à nulle autre pareille, folle à bien des égards car elle touche au limites du corps, de l'esprit, de la volonté, de la souffrance, que nous entraîne Andréa Marcolongo. Elle nous offre à la fois les cauchemars et les bonheurs qui ont troublé son rêve de courir sur les traces de Philippidès qui, le premier, parcourut les 42 kilomètres 195 mètres de Marathon à Athènes pour y annoncer la victoire des armées grecques sur les Perses et mourut son devoir accompli. Mais l'autrice nous emporte aussi dans une promenade philosophique sur la course à pied depuis l'Antiquité, offrant ainsi au lecteur une rencontre littéraire entre la pensée et le corps. Toute personne qui a couru le marathon sera profondément touchée de retrouver au fil de ce texte ses propres émotions dans cette épreuve physique et spirituelle unique. Le marathon est un moment de vérité, André Marcolongo dévoile le sien sans tricher. L'authenticité de son livre va au-delà du sport, c'est une leçon de vie adressée à tous les lecteurs coureurs ou pas. Elle aurait plu à Antoine Houdard de la Motte.
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Prix Jules Rimet 2024
Andrea Marcolongo, lauréate
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EN VIDÉO SUR NOTRE CHAINE
ACTUALITÉS
Un mot d'Andrea Marcolongo, lauréate du Prix Jules-Rimet Sport&Littérature 2024
C’est avec émerveillement qu’hier soir j’ai appris d’être l’heureuse lauréate de la treizième édition du Prix Jules Rimet. Je ne suis pas une sportive ni une spécialiste du sport, je n’ai jamais décroché des médailles et mon palmarès sportif est tout à fait oubliable. Je ne suis qu’une écrivaine italienne par naissance et française d’adoption, helléniste de formation et grande amoureuse de la Grèce, qu’un jour a ressenti le besoin de comprendre pourquoi court-on, aujourd’hui come lors du premier marathon de l’histoire il y a 2500 ans, et d’où ça vient ce plaisir certainement fou mais si épique de se sentir vivant dans l’effort physique. En 2021 je me suis donc lancé un double défi: courir mon premier marathon, celui d’Athènes évidement, et en faire un livre. Je n’aurais jamais imaginé que ma course littéraire m’aurait amenée un soir de novembre jusqu’au spectaculaire Trinquet de la Cavalerie pour recevoir des mains du jury ce prix prestigieux qui vise à utiliser le sport comme un moyen de s’ouvrir à la culture. Rien de plus philosophique: pour les Grecs le sport était avant tout une volonté culturelle et l’un ne pouvait pas exister sans l’autre, dans la conviction que des muscles bien entraînés correspondent à des pensées agiles et en bonne santé. Je suis donc ravie d’avoir reçu ce prix dont la sensibilité, inspirée par l’œuvre de Jules Rimet, est très proche de mon écriture.
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Merci au jury, à son président (et jadis grand marathonien) Denis Jeambar, au président de l’Association Jules Rimet Sport & Culture et à toutes celles et tous ceux qui font vibrer ce prix et la mémoire de Jules Rimet.
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​Un mot de Denis Jeambar
Président du Jury du Prix Jules-Rimet Sport&Littérature 2024
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«C'est un grand agrément que la diversité:
Nous sommes bien comme nous sommes,
Donnez le même esprit aux hommes,
Vous ôtez tout sel de la société.
L'ennui naquit un jour de l'uniformité"
Antoine Houdard de la Motte, dramaturge libre d'esprit et féministe qui connut quelque renommée à la croisée des XVIIème et XVIIIème siècles, eut sans doute pris grand plaisir à assister à la treizième réunion du jury du prix Jules Rimet. Il y aurait applaudi la diversité de ses membres, la vivacité des points de vue exprimés et ne s'y serait pas un instant ennuyé. L'uniformité, en effet, n'est pas la règle de cette assemblée. Jurés d'horizons multiples, championnes et champions consacrés dans des disciplines différentes, écrivains électrons libres, journalistes ou essayistes sans a priori, tous amoureux du sport et de la littérature, chacune et chacun défendant avec sérieux le livre qui l'a séduit mais débattant avec vivacité et humour, sans tomber dans des algarades inutiles. Oui, Monsieur Houdard de la Motte aurait donné quitus à ce salon littéraire, lui qui en fréquenta beaucoup à son époque et y brilla en ranimant avec courtoisie la querelle des Anciens et des Modernes dont il prit le parti.
L'académicien qu'il fut aurait goûté le sel de nos débats et sans aucun doute aurait applaudi à leur issue: la remise du Prix Jules Rimet 2024 à Andréa Marcolongo pour "Courir. De Marathon à Athènes, les ailes aux pieds" (Editions Gallimard). Comment passer presque d'un jour à l'autre de l'immobilité qu'imposait à cette autrice la rédaction d'ouvrages sur l'Antiquité à ces courses quotidiennes, souvent matinales à travers Paris, parfois fastidieuses par la répétition qu'impose un entraînement régulier, décourageantes quand les pieds sont encore de plomb et le souffle si court que l'on redoute de voir son cœur mourir de suffocation? Il y faut un peu d'égarement mais une certitude nouvelle naît quand, les kilomètres s'accumulant, on découvre son corps et son être. Le marathon est d'abord un voyage intérieur, une expédition intime au plus profond de soi.
C'est dans cette aventure à nulle autre pareille, folle à bien des égards car elle touche au limites du corps, de l'esprit, de la volonté, de la souffrance, que nous entraîne Andréa Marcolongo. Elle nous offre à la fois les cauchemars et les bonheurs qui ont troublé son rêve de courir sur les traces de Philippidès qui, le premier, parcourut les 42 kilomètres 195 mètres de Marathon à Athènes pour y annoncer la victoire des armées grecques sur les Perses et mourut son devoir accompli. Mais l'autrice nous emporte aussi dans une promenade philosophique sur la course à pied depuis l'Antiquité, offrant ainsi au lecteur une rencontre littéraire entre la pensée et le corps. Toute personne qui a couru le marathon sera profondément touchée de retrouver au fil de ce texte ses propres émotions dans cette épreuve physique et spirituelle unique. Le marathon est un moment de vérité, André Marcolongo dévoile le sien sans tricher. L'authenticité de son livre va au-delà du sport, c'est une leçon de vie adressée à tous les lecteurs coureurs ou pas. Elle aurait plu à Antoine Houdard de la Motte.
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Prix Jules Rimet 2024
Andrea Marcolongo, lauréate
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ACTUALITÉS
EDITION
"Diego, l'enfant de la balle"
Deux mois après la mort de Maradona, le 25 novembre 2020, les auteurs et amis du Prix de littérature sportive Jules Rimet publient un recueil intitulé: « Diego, l’enfant de la balle ».
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Réunissant les contributions de personnalités aussi diverses que Paul Fournel, Nicolas Baverez, Guy Boley, Denis Jeambar, François Guillaume Lorrain, Dario Levantino, Jean-Emmanuel Ducoin, Alain Gillot, Raymond Domenech, Jérôme Hallier ou Laurence Fischer, cet opus est disponible gratuitement, en numérique.
« Diego, l’enfant de la balle » propose un portrait, tour à tour, amoureux et mordant, de Diego Maradona. Des anecdotes, des chroniques et des micro-fictions qui éclairent la personnalité d’une des plus grandes stars du football mondial et racontent la place particulière que
l’argentin occupait dans le coeur du public.
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Président de l’association Jules Rimet Sport et Culture, Renaud Leblond souligne la dimension éducative du projet : « Ce recueil servira de support aux ateliers d’écriture que nous proposons aux jeunes des centres de formation, notamment à l’OL et à l’OM. Pour qu’à leur tour, ils écrivent sur leurs idoles, et surtout sur eux-mêmes… ».
Diego, l’enfant de la balle (88 pages - Librinova / Éditions Jules Rimet)
Disponible gratuitement sur les plateformes de livres numériques
(Fnac.com, Kobo, Amazon, iBooks, Cultura.com et les Librairies Indépendantes)
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