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Lire, Jouer, Vivre

Dernière mise à jour : 14 juin 2019

Lorsque Renaud Leblond (président de l’association Jules Rimet Sport et Culture) m’a parlé du Red Star Lab et du prix Jules Rimet, inauguré en pleine saison des prix littéraires 2012, j’ai spontanément été intéressé pour animer l’atelier d’écriture qui allait accompagner cette belle aventure. Passionné de football depuis la prime enfance, sport pratiqué assidûment dans ma commune à l’Entente Sportive de Saint-Jean Bonnefonds, puis à l’adolescence à l’Olympique de Saint-Etienne (grand club formateur fondé par Roger Rocher), l’idée de réunir la littérature et ce sport que j’aime et pratique encore aujourd’hui à l’A.S. Philippe Garnier était des plus séduisantes. Durant nos séances d’atelier, j’ai pu travailler avec une dizaine de collégiens en sport-études football au Red Star 93, les amenant, à ma manière, à découvrir En chute libre de Carl de Souza, En l’absence de classement final de Tristan Garcia, Gagner à en mourir de Pierre-Louis Basse, Anquetil tout seul de Paul Fournel et le Dictionnaire amoureux du cheval d’Homeric. Pour lier nos cinq sessions de travail, le football était omniprésent, soit sous la forme de notre fil conducteur, « un (petit) dictionnaire amoureux du football » façon « jeunes du Red Star 93 », soit à travers nos anecdotes et autres actualités liées aux matchs se déroulant cette semaine-là. Le plus appréciable a été de réussir à intéresser de jeunes footballeurs en herbe par le biais des livres et de l’écriture de nos textes courts, à mon métier, ce pour quoi je me lève chaque matin sans jamais être satisfait, insatiable, entre doutes, introspections, gestations et joies éphémères, ce qui constitue les moteurs de l’écrivain. Si la toile de fond a bel et bien été ce sport universel, le plus beau de tous à mes yeux, le cœur de notre rencontre est allé au-delà, par une complicité immédiate et un travail réciproque nourri de simples discussions, cela dans une belle cacophonie productive, une parenthèse qui, je n’en doute pas, restera dans leurs mémoires et en poussera quelques-uns à entrevoir un livre non comme un mur infranchissable, mais comme une fenêtre sur le monde, autrui et soi-même. Merci à eux, au Red Star 93 et à Renaud…


Dans le brouhaha de la foule massée en tribune présidentielle, Homeric n’entend pas son téléphone sonner. Au bout d’un certain temps, sentant les vibrations, il finit par comprendre qu’on vient de l’appeler. C’est le jour du prix d’Amérique, la plus prestigieuse course hippique de France (et peut-être du monde). Un peu plus tard, sur le parking de l’hippodrome, au calme, le célèbre chroniqueur et journaliste interroge sa messagerie. Sur le répondeur, tout excité par le succès du « Dictionnaire amoureux du cheval » (fraîchement sélectionné pour un nouveau prix littéraire, le prix Jules Rimet), son éditeur lui parle d’un autre projet. En effet, ce dernier lui apprend que la Fédération française de football aimerait, sur le même principe, publier le « Dictionnaire amoureux du football ». L’objectif serait de sortir le livre à Noël. Évidemment, Homeric n’y connaît pas grand-chose, au football, et se trouve très embarrassé par cette commande inattendue. Acceptant tout de même, l’auteur a l’idée de demander à son fils, véritable amoureux du football, de commencer le dictionnaire. Dès le lendemain, celui-ci, ravi, réunit ses meilleurs amis dans le bureau de son père, une vaste pièce remplie de livres et de journaux et, ensemble, ils se lancent dans le projet. Sur le bureau d’Homeric, tout en palabrant, les enfants découvrent les quatre autres ouvrages sélectionnés pour le prix Jules Rimet : « En chute libre » de Carl de Souza, « En l’absence de classement final » de Tristan Garcia, « Gagner à en mourir » de Pierre-Louis Basse, « Anquetil tout seul » de Paul Fournel et, bien sûr, le « Dictionnaire amoureux du cheval » d’Homeric. Tout l’après-midi, ils échangèrent leurs idées à bâtons rompus pour choisir les entrées du dictionnaire. Mais leur curiosité fut parfois plus forte : ils n’étaient pas insensibles aux livres posés sur le bureau du maître des lieux, ces fameux titres sélectionnés pour le prix, qu’ils ouvraient au hasard des pages, en parlant à soi ou entres eux…




J’imagine

En regardant ce livre sur Anquetil, célèbre cycliste français, je me demande comment Paul Fournel l’a écrit. J’imagine que si Fournel a choisi ce sportif parmi tant d’autres, il estime que ce sera un livre important (comme pour moi un match de Coupe ou un match décisif pour le championnat). Je sais comment on se prépare pour un match important, mais pas comment on met en place l’écriture d’un portrait aussi long. Y a-t-il un entraînement (les brouillons) ? L’écrivain a-t-il un entraîneur (l’éditeur) ? C’est un monde que je ne connais pas. Si j’étais lui, je ferais des interviews de journalistes de l’époque, de membres de sa famille. J’interrogerais ces gens pour savoir comment était le champion sur un vélo et dans la vie. J’irais sur internet me documenter, chercher des photos (pour la couverture), me rapprocher le plus possible de sa réalité, lui qui m’a toujours fait rêver, moi, Paul Fournel, dès mes dix ans, mon premier héros… J’imagine que monsieur Fournel vit à la campagne et fait lui-même du vélo en amateur, comme tous les hommes qu’on croise sur les petites routes. J’imagine que, contrairement à un match de foot, on a le temps de réfléchir, penser à des choses diverses et variées tout en pédalant, contrairement à mon sport. Moi, pendant un match de foot, je joue et je ne fais que ça. J’imagine aussi que l’auteur écrit son livre pendant le Tour de France. Il se documente longtemps mais écrit le livre très rapidement, comme un sprint après une longue course. On peut être bon dans un sport mais ne pas l’aimer. Faire ça juste parce qu’on est doué. Moi je suis doué au foot et j’aime ça, même si j’ai conscience qu’il faut s’intéresser à d’autres choses, pour la culture générale, l’avenir.



Se dépasser

Quand j’ai entendu l’expression « recueil de nouvelles », le mot recueil m’a tout de suite fait penser à « recueillement », dans le sens « se recueillir », lors d’un enterrement par exemple. Puis, je me suis dit que ce ne devait pas être ça puisque des nouvelles ne peuvent pas se recueillir. Seule une personne se recueille dans un cimetière… Et puis, en ce qui concerne les « nouvelles », je n’ai pas douté une seconde qu’on parlait des infos, comme au journal télévisé… En fait, pas du tout, aujourd’hui j’ai appris qu’un « recueil de nouvelles » est un « regroupement » de plusieurs histoires, plus ou moins courtes, littéraires souvent. Donc, un livre ne raconte pas forcément une seule histoire, mais peut nous parler de plusieurs sujets différents. L’avantage, à mon avis, c’est que contrairement à L’Avare, ou un livre de Madame de Sévigné, on peut commencer un livre de nouvelles par celle que l’on souhaite. C’est bien, ça me plaît ! Dans ce livre de Tristan Garcia (de la famille du Sergent Garcia dans Zorro ? je n’ose pas demander ça aux autres), il y a trente nouvelles parlant de sports plus ou moins connus, mais une m’a particulièrement intrigué dès la quatrième de couverture (la page qui forme le « dos » du livre). Dès que j’ai lu le mot « kourach », un sport originaire d’Ouzbékistan (c’est en Asie, ça je sais, je l’ai appris avec la professeure de géographie, celle qui a des auréoles de sueurs sous les bras, visibles quand elle écrit au tableau… au début on était tous mort de rire, mais comme elle est super sympa, on a dépassé ça), je me suis tout de suite demandé ce que le Kourach pouvait bien être. Comme je n’avais pas le temps de lire la nouvelle dans l’immédiat, j’ai demandé à mes potes ce qu’ils imaginaient en entendant ce mot. Quel sport cela pouvait illustrer ? Spontanément, les mots « courage » et « arracher » sont venus dans les discussions. On a donc pensé à un sport étrange joué par deux équipes, comme au foot, mais avec seulement quatre joueurs de chaque côté. Le terrain serait comme une sorte de marécage boueux difficile pour les déplacements, un grand carré. Chaque formation serait divisée entre deux « Arracheurs » et deux « Coureurs ». Chacun des huit participants possèderait un tissu accroché à sa taille ; le but des Arracheurs serait de prendre le tissu des adversaires, de le transmettre à l’un des deux Coureurs qui irait le jeter dans une sorte de boîte (ou coffre) ou alors l’accrocher à une sorte de crochet. Bref, tel qu’on le voyait ce kourach, c’était un sport assez physique, une vraie discipline d’Ouzbek dur et courageux ! La souffrance physique, la fatigue et aussi la fatigue morale, le fait de dépasser la défaite, la frustration… bref, peu importe le sport, connu ou pas, on doit tous chercher la force de nous relever quelles que soient les circonstances… Être, comment dire ? Kouracheux ! Voilà, c’est le mot !


Apprentissage de la légèreté

Si on subit une grave blessure, on n’a pas le choix, on ressent un fort sentiment d’injustice. Le pauvre Jeremy, dans En chute libre de Carl de Souza, est amputé d’une jambe à l’âge de vingt-cinq ans. Le cauchemar ! Bien entendu, avec de la volonté et une bonne prothèse, on peut faire du basket, conduire, courir et même aller au Jeux olympiques, revenir avec une médaille, devenir célèbre, fortuné… C’est l’amertume, ce goût désagréable qui nous envahit qu’il faut dépasser chaque jour. Dans le livre de Souza, le badminton redonne au héros un sentiment de légèreté, tout cela dans un contexte historique fort : l’indépendance de son pays. On voit le parallèle entre un homme et son pays, les souffrances de l’un et de l’autre, et ce désir fort de se suffire à soi-même, de ne rien devoir à personne.

Prenez Djibril Cissé, par exemple, le footballeur deux fois gravement blessé. Quelle force mentale ! Il a dû avoir peur de perdre son niveau, dans ces périodes très longues de convalescence. La frustration a dû être énorme et ce fameux sentiment d’injustice… Il s’est renforcé mentalement, comme le Jeremy du livre. Tu t’encourages. Tu dois garder le moral pour te sentir fort. Avancer coûte que coûte. On l’imagine, le Djibril : ne pas pouvoir se déplacer, obligé de regarder la télé, jouer aux jeux sur console toute la journée, aux cartes… cela doit lasser. Alors, il va au cinéma, avec ses béquilles. Il rend visite à ses coéquipiers, pour les encourager. Il passe plus de temps avec sa femme et ses enfants, retourne dans sa famille, s’occupe de vignes par exemple, lui, originaire de Bourgogne. Il pourrait en profiter pour penser à sa reconversion, sa vie après le football. Pourquoi ne pas se prendre de passion pour les vignes, prendre des cours d’œnologie, la science des vins ? Ça lui ferait passer le temps. Comme il ne voudrait pas devenir entraîneur, il s’intéresserait à ce nouveau métier et oublierait sa blessure. Du coup, il guérirait plus vite… Peu importe : aujourd’hui, Djibril Cissé rejoue et marque à nouveau avec les Queens Park Rangers. Du coup, avec cette histoire, on a pensé à la vie après le foot : entraîneur, chef d’entreprise, créer une marque de vêtements de sport, journaliste sportif, commentateur, président de l’UEFA, vigneron (comme Tigana ou Micoud), défendre les causes comme Thuram (antiracisme, faim dans le monde). Agent de joueur. Recruteur. En attendant, ne pensons pas à la blessure et jouons. Malgré tout, si un malheur arrive, pensons au jeune Jeremy du livre de Souza, à son courage et à sa quête de la légèreté. On peut tout affronter, se relever de tout, avec la volonté et l’ouverture d’esprit.


Shevchenko

Pour nous, l’Ukraine, c’est un Ballon d’or, Shevchenko, ex-Milan AC, ex-Chelsea. Mais l’Ukraine, c’est aussi ce livre de Pierre-Louis Basse. Il est posé là parmi les cinq autres sélectionnés. Nous avons terminé la première version de notre (petit) dictionnaire amoureux du football, et avant de sortir jouer tous ensemble sur le terrain, nous feuilletons cet ouvrage poignant, inspiré d’une histoire tragique et vraie : Gagner à en mourir. En 1942, au cœur sombre de la Deuxième Guerre mondiale, il est question d’honneur et de football. Ça nous touche. L’honneur, c’est la valeur suprême moralement : quand on n’a plus rien, il nous reste toujours l’honneur et la dignité. Une équipe, le F.C. Start, composée de prisonniers de guerre ukrainiens, participe à un tournoi européen organisé par les Nazis, ces Allemands dirigés par Hitler. Mais il y a un dilemme : si les prisonniers gagnent le match retour (ils ont battu 7-2 les Allemands au match aller) et ne se soumettent pas à une sorte de match arrangé pour faire briller l’équipe allemande, ils vont au devant d’une mort certaine. Une véritable question d’honneur se joue dans ce match. Et puis, on remarque la page 101, où l’auteur parle du Red Star 93 et de joueurs de l’Est y ayant été formés. Par la suite, il est question, page 103, de Rino Della Negra, le maquisard du Red Star, un héros de la guerre, homme en l’honneur de qui la ville de Saint-Ouen et le club ont mis une plaque à l’entrée du stade Bauer (Bauer, ancien résistant également). Amateur de vieux films, l’un d’entre nous se souvient d’une autre histoire vue à la télévision, avec des prisonniers des pays américains, anglais, français, brésiliens, argentins… En effet, cette histoire vraie était devenue un film appelé À nous la victoire, avec Stallone, le roi Pelé et Ardilès (entre autres). Ainsi, notre copain promit de trouver le DVD inspiré par cette histoire des Ukrainiens. Du coup, tous mes amis et moi avions hâte de le voir. De mon côté, je me promis de lire le livre de Pierre-Louis Basse. Lire, c’est mieux qu’un film, car c’est notre propre esprit qui crée les images. Ça rend plus fort mentalement, plus vif d’esprit.

À la fin de la journée, en quittant le bureau d’Homeric, les enfants surent qu’ils venaient de partager de belles choses ensemble, autour d’un dictionnaire parlant de leur passion, puis au-delà, à travers les livres, la littérature, les histoires et l’Histoire, celle du football, du cyclisme et d’autres sports, mais surtout celle des femmes et hommes qui nous ont précédés et nourris par leurs exploits, leurs souffrances, leurs sacrifices, leurs rêves sans limite et leur sens de l’honneur. Il ne faut jamais oublier qu’il y a eu des héros, qu’ils sont nos modèles, que l’on peut s’en inspirer pour réussir à notre tour de grandes choses dans nos vies, malgré les obstacles, à n’importe quelle époque…


(petit) DICTIONNAIRE Amoureux du FOOTBALL


A Abidal : plus qu’un défenseur… un modèle de courage Alba : petit défenseur technique et offensif Amateur : des terrains pourris en terre aux pelouses synthétiques, des millions de passionnés qui jouent pour le plaisir du jeu et, pour certains, le rêve de devenir professionnel Ancelotti : un grand joueur, un grand entraîneur Arbitre : personne avec qui il ne faut pas discuter puisqu’il aura toujours le dernier mot Arsenal : grand club formateur, symbolisé par Arsène Wenger, appelé North London dans le jeu PES Attaquant : personne chargée de conclure l’action collective


B Ballon : enveloppe de cuir parfois détestée par le gardien pour ses trajectoires aléatoires Ballon d’or 2012 : Messi, Iniesta, Ronaldo, Casillas, ou Pirlo Balotelli : premier Noir à jouer dans la Squadra Azzura. Né à Palerme de parents biologiques originaires du Ghana, il est adopté par la famille Balotelli… « Pourquoi toujours moi ? » dit-il Barcelone : plus qu’un club… seul grand club longtemps sans sponsor avant l’arrivée de l’Unicef puis du Qatar Barre : c’est la chance qui détermine son influence Barthez : fait des cauchemars en pensant à Roberto Carlos et rêve en repensant à la Coupe du monde 1998 Bauer : grand résistant ayant vécu juste derrière le stade qui porte désormais son nom, rue Blanqui Beckham : pied droit magique et mari « spicy » BeIN Sport : chaîne multisports qui rafle tout (NBA, Liga, etc.) Ben Arfa : joueur surclassé à Clairefontaine, éternel espoir, petit génie qui gagnerait à mûrir et être constant comme tous les petits génies… est sur le bon chemin en Angleterre Beckenbauer : capitaine sans peur d’une demi-finale de Coupe du monde 1970 terminée le bras en écharpe (fracture de la clavicule), tous les changements ayant été effectués Blessure : Djibril Cissé vécut deux fois la fracture tibia péroné et se releva les deux fois… un survivant ! Brésil : pays cinq étoiles Buffon : propriétaire d’une main qui nous a enlevé une Coupe du monde sur une tête magnifique de Zidane


C Camp Nou : théâtre (sans ultras) de la Manita Carlos (Roberto) : monsieur Z en référence à ses coup francs à trajectoire aléatoire Carton : fait régner l’ordre ; mérité ou pas, on doit l’accepter Casillas : éventuel Ballon d’or 2012, champion du monde et double champion d’Europe avec son pays Champions League : la plus grande des compétitions des clubs, sa musique fait rêver… Chelsea : club londonien dont le meilleur joueur de son histoire est Drogba Cheville : partie sensible essentielle pour le contrôle du ballon Clairefontaine : rêve de tous les jeunes footballeurs Collina : ex-meilleur arbitre du monde – il fait peur avec ses gros yeux Corner : coup de pied arrêté qu’il ne faut pas négliger car il peut devenir décisif – parfois direct comme celui de Barton en Europa League 2012 Coup franc : Juninho, Platini… deux maîtres Coupe de France : le Red Star en a eu cinq (1921, 1922, 1923, 1928, 1942) Crampons : si tu choisis les mauvais, tu deviens mauvais même si tu es bon Cruijff : l’orange mécanique, vif et technique, visionnaire dans les années 1970 d’un jeu moderne aujourd’hui développé à son extrême par le FC Barcelone


D Dabo (Youssouf) : bon entraîneur, sévère mais juste Diaby : excellent milieu de terrain, fragile mais indispensable (formé au Red Star) et meilleur milieu de terrain français Défendre : si tu défends mal, tu ne gagnes pas Della Negra : maquisard du Red Star, héros de la Résistance Derby : le match le plus chaud de la saison Diarra (Lassana) : ex-très bon milieu de terrain, jeune retraité en Russie Dortmund : gros public, très fort Douches : on y refait le match dans sa tête Doukantié : entraîneur de l’équipe 1 du Red Star 93 – formé au club


E El-Sharaawy : sauveur de meubles italo-égyptien, étoile guidant un Milan AC dans la tourmente – international italien Entraîneur : symbolisé par Ancelotti, Monsieur Champions League en tant que joueur et en tant qu’entraineur – sans oublier Pep Guardiola (mais ça compte moins car il avait Messi dans son équipe) Espagne : meilleure équipe du monde, très beau jeu, le seul pays à avoir gagné deux Euro de suite Equipe type : Casillas, Alba, Puyol, Silva, Alvès, Diaby, Iniesta, Xavi, Ribery, Messi, Walcott (remplaçants : Lloris, Yaya Touré, Ramos, Evra, Pirlo, Matuidi, Veratti, Ronaldo, Ibrahimovic) Eto’o : très bon joueur africain Europa League : ex-coupe UEFA

F Falcao : grand attaquant, auteur d’un triplé historique en finale de l’Europa League FIFA 13 F: jeu de football réaliste, doté d’un mode Légende immersif et de mini-jeux techniques géniaux – LE jeu de la nouvelle génération


G Gardien de but : homme sans peur, fort mentalement, dernier rempart, peut faire changer l’issue d’un match – rôle ingrat car on ne lui pardonne aucune erreur Geoffroy-Guichard : le chaudron légendaire à l’anglaise où chants et passions poussent à la victoire Goooooooooaaaaalllllll : la plus belle façon de célébrer un but, façon Amérique du Sud et espagnole


H Hamsik : le roi de la crête, belle vision du jeu Hazard : dommage qu’il ne soit pas français Henry : auteur du plus stylé des enroulés petit filet côté opposé, Empereur d’Arsenal et Roi de New York Honneur : même si on perd 6-0, on peut sauver l’honneur, garder sa dignité, sa fierté en marquant un but


I INF : Institut National de Football, située à Clairefontaine Iniesta : milieu dans le plus grand club du monde, orfèvre de la passe, mérite trois Ballons d’or


J Janot : dit « Spiderman », gardien spectaculaire qui malgré sa petite taille s’est fait un grand nom dans le milieu Jeune espoir : futur bon joueur s’il confirme et continue à progresser Joga Bonito : la plus belle façon de jouer, comme un enfant pied nu sur une plage de Rio de Janeiro Juventus : Trezegoal, Zidane, Platini, Nedved… l’un des plus grands clubs du monde, invaincu en championnat la saison dernière


K Kagawa : jeune meneur de jeu japonais, organisait le jeu du Borussia Dortmund, champion d’Allemagne avant de devenir le premier joueur japonais à signer à Manchester United Kakuta : jeune espoir du football français, joue à Chelsea Kalou : rapide, guerrier, bon état d’esprit Knysna : notre 11 septembre footballistique, le plus mauvais exemple pour les générations à venir, il y a un avant et un après


L Lahm : capitaine du Bayern et de la Mannschaft, l’un des meilleurs latéraux du monde Lampard : l’une des meilleures frappes de Premier League, ex-capitaine de Chelsea Liste : on aimerait tous être dans la liste Lloris : l’un des cinq meilleurs gardiens du monde Lyon : seul club à avoir remporté sept fois d’affilée le titre de champion de France – n’est plus la banlieue de Saint-Étienne


M Maradona : enfant de la rue devenu plus grand joueur de tous les temps Marseille : l’un des meilleurs clubs français pas du tout apprécié par les Parisiens Matuidi : l’homme aux trois poumons Messi : actuellement le meilleur joueur du monde M’vila : retenir la leçon – rester professionnel dans le comportement, en compétition comme en dehors


N Nani : grand dribbleur, rapide, acrobate Neymar : l’auteur du plus beau but de l’année 2011 Nkoulou : bon (et intelligent) joueur camerounais jouant à l’OM (moins bon que Bayal Sall au marquage de Zlatan)


O Osgood : excroissance osseuse au niveau du quadriceps propre à quelques sportifs


P Pauleta : l’un des meilleurs attaquants de l’histoire du PSG. L’aigle des Açores du Paris Saint-Germain Pelé : première Coupe du monde à dix-sept ans (trois au total), le Roi du football PES : ex-plus-grand-jeu-de-football, joué par les puristes et les nostalgiques, « physique » de la balle unique au monde, mais dosage des passes trop difficile pour les fifaistes qui trouvent les joueurs trop « robotisés » et le jeu trop « virtuel » (dispose tout de même de l’Algérie et du Japon, nations absentes de FIFA !) – frappes/missiles irréalistes Pirlo : un seigneur qui nous a fait aimer l’Italie lors de l’Euro 2012 Platini : trois Ballons d’or, le Messi d’un autre temps… Pression : il faut la transformer en motivation – elle trouve son origine dans l’envie de bien faire et la difficulté à surmonter. Protège-tibia : protection obligatoire – doit protéger le tibia et la cheville


Q Qatar : après avoir réussi à sponsoriser le FC Barcelone, acheté le PSG et Zlatan, créé beIN Sport, obtenu une Coupe du monde dans un pays sans pelouse… mériterait le siège social de la FIFA et sa présidence.


R Red Star 93 : plus qu’un club… une pléiade de grands joueurs y ont été formés et y ont joué – créé en 1897 et vainqueur de quatre Coupes de France ! Remplaçant : joueur qui doit se tenir prêt à entrer en jeu à la place d’un coéquipier. Respect : respecter l’adversaire, l’arbitre, ses coéquipiers, le public, et soi-même. Rimet : nom d’un prix littéraire récompensant des livres réunissant sport et littérature, du nom de Jules Rimet, co-fondateur du Red Star 93 et créateur de la Coupe du monde de football Robinho : le spécialiste des passements de jambes Ronaldo (Cristiano) : joueur bourré de talent mais pas assez collectif – spécialiste mondial du gel Ronaldo : dit Gronaldo, ex-plus-grand-attaquant-du-monde, rapide, puissant, virevoltant Ronaldhino : le spécialiste de la virgule Rooney : l’une des plus belles frappes du football – auteur d’un retourné acrobatique magnifique qui donne la victoire à son club dans le derby l’opposant à City – le but de rêve


S Schweinsteiger : joueur vif doté d’une superbe vision de jeu et d’une lourde frappe Silva (Thiago) : le meilleur défenseur central du monde Simulation : spécialité italienne utilisée afin d’obtenir une faute inexistante Sir Ferguson : représente Manchester United à lui tout seul – plus longue longévité pour un entraîneur dans le même club (depuis le 6 novembre 1986) Sirigu : meilleur gardien de Ligue 1 pour les Parisiens Sócrates : milieu de terrain légendaire brésilien – élégant et intelligent, appelé le Docteur Solidarité : si ton coéquipier perd le ballon, il faut l’aider et se battre pour lui, et non l’engueuler, c’est ça la solidarité ! Sponsor : marque qui aide le club à se développer et se fait connaître à travers lui sur son maillot et dans son stade Superstition : croyance chez certains joueurs que selon le caleçon, la paire de chaussures ou de chaussettes choisis, cela aura une influence sur le résultat et la performance Supporters : sans eux il n’y a pas d’ambiance et il est plus difficile de gagner Synthétique : terrain en pelouse non-naturelle, arrache la peau en cas de chute ou de tacle – pratique en hiver


T Thuram : défenseur (cultivé) français qui marque un doublé pour atteindre la finale de la Coupe du monde 1998 Tifo : mot italien désignant les décorations au sein du stade et formant des dessins géants Titulaire : joueur qui débute le match Totti : capitaine mythique de l’AS Roma


U Ultras : ce sont les supporters les plus fidèles, qui soutiennent corps et âme leur club, dans les bons et les mauvais moments, mettent l’ambiance, font les tifos Utaka : un attaquant vif et rapide


V Valdès : un gardien moyen pour un grand club Van Basten : son but à l’Euro 1988 lui donne droit à un Ballon d’or direct – élégant et mythique numéro 9 des Pays-Bas et du grand Milan AC Van Nistelrooy : grand buteur « oranje » Van Persie : meilleur buteur actuel de la Premier League Verratti : jeune italien, petit et déjà indispensable pour le PSG Vieira : un des meilleurs milieux du football français


W Walcott : ailier le plus rapide, et toujours vif Webb : arbitre de la finale de la Coupe du monde 2010 Wembley : l’un des plus beaux stades du monde


X Xavi : milieu dans le plus grand club du monde, doté d’une vision du jeu inégalée aujourd’hui, ne perd pratiquement jamais de ballons


Y Yaya (Touré) : meilleur milieu africain (futur Ballon d’or africain) Yedder : peut-être un futur grand (si travail et constance sont au rendez-vous)


Z Zahia : Ribéry… Inadmissible ! Zico : milieu brésilien étincelant, spécialiste des coups francs dans la lucarne Zidane : artiste, auteur du plus beau but du monde en finale de la Champions League 2002, auteur de trois buts en finale de Coupe du monde (1998-2006) Zlatan : si ce dictionnaire ne se termine pas par Zlatan, Zlatan serait venu nous zlatanner ! (ne connaît ni Gignac ni Nkoulou mais connaît Bayal Sall depuis le soir du 3 novembre 2012 et la première défaite du Zlatan Saint-Germain) – kickboxer amateur à ses heures perdues




Hafid Aggoune avec Ayoub, Bamba, Gilian, Junior, Iliès, Ilyes, Martial, Mickaël, Ruben, Tidiane, Willem et William


LIRE, JOUER, VIVRE


atelier d’écriture réalisé dans le cadre du Prix Jules Rimet En collaboration avec le Red Star Lab et l’Association « Jules Rimet Sport et Culture » Stade Bauer – Red Star 93


A propos de l’écrivain…

« Lire m’a sauvé la vie. Ecrire m’apprend à vivre. » H. A.

Hafid Aggoune est né à Saint-Etienne en 1973 avec le vert des yeux de sa mère et du légendaire maillot stéphanois. Après son bac, il quitte sa ville natale pour vivre à Lyon, finance des études supérieures par différents petits emplois, tout en écrivant de la poésie, un important journal et ce qui deviendra son premier roman.

Licencié en lettres modernes et en histoire de l’art, titulaire d’un DUT Métiers du livre, il a vécu à Aix-en-Provence, Venise et Paris où il a choisi de vivre en 2002.


En septembre 2004, Hafid Aggoune publie Les Avenirs (éditions Farrago), après avoir envoyé le manuscrit par voie postale. Le récit sera accueilli de manière dithyrambique par la critique et les libraires, récompensé par deux prix littéraires, dont le Prix Félix Fénéon. ?Pour son second roman, Quelle nuit sommes-nous ? (éditions Farrago), paru à l’automne 2005, la critique confirmera les qualités d’un jeune écrivain singulier et plein d’avenir. ?Suite à la fin des éditions Farrago (reprise par les éditions Verdier), son troisième roman, Premières heures au paradis, a paru en janvier 2008 aux éditions Denoël.?Puis en janvier 2009, il publie Rêve 78, récit inspiré par une photo de l’auteur à l’âge de cinq ans et de sa mère, texte bouleversant sur l’enfance et l’écriture, paru aux éditions Gallimard, dans la collection Joëlle Losfeld, ouvrage qui a connu un beau succès et reçu des critiques unanimes.


Hafid Aggoune est membre de la Maison des Ecrivains de la Littérature, ainsi que de la Société des Gens de Lettres. Actuellement, il termine son cinquième roman.


A paraître : réédition de son premier roman Les Avenirs aux éditions Storylab sur tout support numérique (début 2013)

Site officiel : www.hafidaggoune.com

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